Lui est Qui
markus oehlen
Voici venir le joug des gravats grabats terre pendus à d'autres pinceaux que tes bras à mon cou, comme ton con à tes joues lié à ton luire qui touche au souvenir de la vivante matière du désir parlé, et par accord des corps célestes rejetés ô sable mouillé des cercles de la réflexion, ô étendues, genoux pliés en l'histoire sans commencement ni fin, sans elle, où la pluie s'invente à laver la rouille chromatique de l'opercule nid, aux plis des œufs coloris épouillés de crève le destin des cœurs percés, grives aux couleurs flamboyantes, sous les yeux des enfants à l'intestin porcelaine. La coquille fêlée à blanc, du jaune séparé reproduisant exactement la forme d'un astre aveugle étiré en la cécité de ses anneaux - cordes entachées aux dimensions infinies et absolues de lumière - le vacarme, alors, d'une foule hargneuse engloutissait la Présence monstrueuse en caverneux échos privés d’être graveleux et techniquement aimés.
olivier de sagazan
Se retire, les fers aimants de l'Ouvert et c'est l'Enfer dans les goulots, l'absolu Effroi, l'horreur spirituelle du revenir au néant en rappel sur les labours microscopiques qui laissent une distance inversement relative à la qualité immuable d'un saut que le ciel met à se retrouver, passant d'un état à un autre. L’éveil de la chair avait les teintes du jour du jugement, et son ADN primordial brisé, roulait dans la sciure mentale des livres sans cauchemars que la conscience semait en chants dans les raies infimes des limites; une sensation persillait la terre de peur et d’indicible joie, souffles d'imperceptibles et traces d'horizon, donnant au vertige la barre d'iris où se forme la division affective surmontée d'une autre sensation: le visage et l’émotion, qui, sans cet art, ne serait que réaction stérile, sans âme, l'angoisse a l'action des mouvements où l'affection à peine perceptible sur les ondes de la sensation recouvre la peau d’elle-même, avec les poils qui excitent durablement – les nerfs qui dansent en permanence en un lieu central - le tremblement qui se domine, suspendu en la voix organique du chant de la sybille, entamant les couplets de la naissance du sentiment si profond d'exister, si riche, si contradictoire, puissant et lamentable, chaotique et cohérent qu'il est tout à fait spécifique de l'attachement d'un être à un autre distinct dont il dépend pourtant entièrement - marin de la houle permanente des opinions, et des villes aux jardins fantômes qu'on croise sur l’océan chimérique du périple ou les âmes perdues s’enquièrent d'une motivation - port où se perdent aux jeux comme dans les îles pour les mauvais enfants, les menées de la lutte permanente pour la créativité - cœur objectif et actif de l'abandon, œil des tempêtes, jetés dans la fureurs des éléments qui rend prévisible toutes les guerres, les caps terrifiants à passer aux pieds sanglants traînant dans la poussière qui recouvrait un paysage de carcasses calcinées. Un au-delà du quel l’être se continue sous une forme à peine encore concevable, en un Monde que l'on ne peut décrire, sans détruire toute notre anthropologie passée ... sans Lui.
Et on ne doit pas dire ici qu'il est à la vérité nécessaire que j'avoue que Dieu existe, après que j'ai supposé qu'il possède toutes sortes de perfections, puisque l'existence en est une, mais qu'en effet ma première supposition n'était pas nécessaire.
On ne doit point, dis-je, alléguer cela : car encore qu'il ne soit pas nécessaire que je tombe jamais dans aucune pensée de Dieu, néanmoins, toutes les fois qu'il m'arrive de penser à un être premier et souverain, et de tirer, pour ainsi dire, son idée du trésor de mon esprit, il est nécessaire que je lui attribue toutes sortes de perfections, quoique je ne vienne pas à les nombrer toutes, et à appliquer mon attention sur chacune d'elles en particulier.
Mais une lumière de grand jour passera dans tout corps de saint.
De même qu'inculte gît sous des ronces épaisses la terre.
Et tout age finira en Lui.
Il brisera les portes de l'enfer.