Espace libre sur vibreur

 

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                                                                   Raphaëlle Ricol

C'est un grégorien très agréable à écouter car ces hommes qui chantent prient aussi et ne se contentent pas d'interpréter, et jouent a la salive l'avancée de l'esprit, dans la pénétration du Mystère ; chacun en dernier ressort chantier, interprétant la vérité a sa manière ! Chacun est livré a son sort, s'en sort ou pas des confusions des premiers jets de réflexion dans la lumière, ou trouver le sorcier sioux capable de déjouer le sortilège, et de danser autour du Totem Connecteur suprême c'est fou, c'est folie accrochées aux branches qui se mettent a vibrer; entre les pensées entre elles, s’enchaînent on ne sait trop quoi, qui peut être tout être, sans en être aucun, une matière universelle, s’éclairant aux étapes nocturne d'une couronne de réflexions jetée sur les sortilège qui en fuyant nous indique la direction, l'opposé, aussi exact qu’extrême, danse alors dans l'insondable flamboiement la brèche réelle mais cachée, masquée, noyée comme un texte sous les apparences et c'est l'objet retiré qui me rend la vue, et que je suis des yeux depuis les profondeurs extrême de la rue ou je me sens perdu, sous les palpitations jaune et bleu des cliquetis de plasma explosant des boutiques enfermé dans un silence, comme des couvercles de pierre des cratères de feu autour desquels nous faisions le camps, nous, les premiers voués jetés sur la terre, premiers vivants conscient du tintement des lueurs premières en réponse aux teintes lépreuse soulevée de la glaise qui pourfendait nos joues tirées de l'humus pour enrobé des coquilles de noix sous les moiteurs d'orages tropicaux surprenant les nuits d'huile de mer, par de suprêmes extases retirées dans la toile tissée des cieux ou les archanges aiment la paix d'oraison de leur cage les infinis chatoiements de la Matière.

Depuis que la matière pense on ne l'a encore jamais vu raisonner.

Les médiums élans de prière sange de vie contemplative mélangent les cases chargées de la marelle, fractale, l'onde s'étire, disparait en ce qui la reproduit, ailleurs, a l'envers du planisphère, ou s'incurve le relief sur les points d'interrogations sculptant le regard a la Révélation sphérique, des glailleurs de l'esprit fleurissant la goutte d'abstention, qui pince le cœur en permanence et le relie aux rythme de toute chose, prise sous l'angle d'une certaine lumière, une averse de lueurs, qui soulève des semi de toc sous la rosée blêume mouton de serge matin, recouvert d'ecchymoses toutes fondues, et dues a ce bref éclat creux, au moment du soir a l'encoignure de ton sourire, ou ce ton mauve très mat soudain sur tes lèvres, la présence transparente des enfants, et a travers eux, et toi, je vois le jardin plongé dans la nuit, et le ciel étincelant comme un instant particulier de mon rêve éveillé qui me tient sourd et bêlant après la vérité, sa langue et sa voie, son caractère suprême nous transperçant tous de sa présence qui d'instant en instant de bonheur se fait plus pressente, plus convaincante, plus précise, jusqu’à pouvoir être nommé avec l’entière certitude, cet instant précis de tes cheveux immolant toute ma vie de son immortel muscle ligament.

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